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Comment aménager les missions des agents ?

Publiée le 27/04/2020 - 

Une volonté de servir le public mais en même temps de contenir les risques de contamination, tel est l’état d’esprit des responsables de service des collectivités territoriales.

Picto vidéo - SMACL Assurances La minute web : L'état d'esprit des agents mobilisés

 


 

Picto focus - SMACL Assurances La protection des travailleurs isolés


De nombreuses collectivités ont revu l’organisation de leurs équipes pour éviter les contacts entre les agents. Parfois, certains agents sont donc seuls sur le terrain. L’employeur doit respecter plusieurs obligations en direction de ses travailleurs isolés. Le cas échéant, sa responsabilité pourrait être mise en cause.

En savoir plus : http://www.inrs.fr/risques/travail-isole/reglementation.html

 

Picto interview - SMACL Assurances Point de vue des experts


Interview Adeline Coupe - SMACL Assurances

Adeline Coupé, responsable des ambassadeurs tri et propreté à la ville d’Alès
 

Notre cohésion d’équipe est renforcée
 

 

Dans la perspective d’une équipe à faire tourner à distance, comme dans beaucoup de collectivités où les services propreté continuent à fonctionner durant le confinement. Ma particularité est que je suis une maman de deux jeunes enfants, il faut donc que je m’organise. Je m’occupe des tâches administratives tôt le matin et je fais des tournées de vérification quand mon mari peut rester à la maison. Dans la journée je réponds aux questions des administrés et je gère la page Facebook de notre mission tri et propreté.
Je peux compter sur mon équipe, la cohésion entre nous se révèle et se renforce durant ce confinement.
Concernant les ambassadeurs, nous maintenons les activités essentielles notamment la distribution des rouleaux de sacs de tri sélectif, en complémentarité avec le service des ordures ménagères qui les collecte en porte à porte. La ville a mis en place de nombreux points de récupération des matières recyclables, y compris pour le textile. Ils ne sont pas fermés et les habitants continuent à les utiliser.
L’action en cœur de ville est suivie de près car c’est un engagement fort de la municipalité. Il s’agit de porter une attention particulière à la propreté et la salubrité dans le centre-ville. Deux agents qui se tiennent à distance l’un de l’autre, sont en charge des petits encombrants. Les petits dépôts sont plus fréquents : ils ramassent de plus en plus de gants et de masques jetés à terre.
Le ramassage des ordures ménagères est maintenu mais nous assistons à une surproduction de déchets qui conduit malheureusement à des dépôts sauvages : les administrés s’occupent de leurs jardins et font le tri dans leur maison, mais ne conservent pas toujours les déchets en attendant le déconfinement. Je suis assermenté et je pourrais donc verbaliser mais en cette période, je me limite à de la sensibilisation.

 
Dès le premier jour du confinement, la médecine du travail a étudié les différentes situations des services de la collectivité et les mesures prises au regard des risques encourus. Notre ancien DGS que vous connaissez bien, Alain Bensakoun(1), avait mis en place des actions bien-être et sécurité au travail dont nous voyons les fruits aujourd’hui.
Globalement l’activité propreté est réduite quand elle engendre une présence humaine. Ainsi, les déchetteries ne sont ouvertes que pour les professionnels et les équipes sont réduites pour contrer le risque de contaminations.

(1) Alain Bensakoun représente la ville d’Alès à l’Assemblée générale de SMACL Assurances  
 
L’échange est essentiel entre nous. En effet, nous sommes préparés sur le papier à ce type de crise, mais le 17 mars nous avons pris conscience des enjeux et de l’importance du service public. Nous avons tous les mêmes techniques et suivons quasiment les mêmes mesures mais les messages nous rassurent.


Interview Véronique Perrod - SMACL Assurances

Véronique Perrod, directrice de la Clientèle et membres du Directoire de Les Résidences


Je peux écrire dix notes de service sur le "vivre ensemble" , si le gardien ne les porte pas, s’il ne les fait pas vivre, elles ne serviront à rien.
 

Dès le 16 mars nous avons fermé le siège, nos sept agences et les loges des gardiens. Notre préoccupation principale était alors de protéger nos 600 collaborateurs, dont les 200 gardiens. L’activité de ces derniers a été aménagée pour éviter les contacts et réduire les risques pour leur santé. Ainsi, ils ne font plus le ménage, nous faisons appel à des sociétés extérieures spécialisées. Les locataires étant confinés, il y a moins d’allées et venues dans les parties communes (escaliers, ascenseurs…), le nettoyage se fait donc à la même fréquence qu’habituellement.

Nous maintenons par ailleurs notre centre d’appels ouvert 7 j/7 et 24 h/24 et gérons selon l’urgence de la demande. Pour une fuite de gaz, nous intervenons de suite, pour une porte qui ferme mal, nous attendrons la fin du confinement. Mais nous enregistrons une baisse des demandes de nos locataires, ils se concentrent sur l’essentiel. 

Enfin, les gardiens continuent à vivre sur site plusieurs fois par semaine et gèrent la sortie des ordures ménagères car les procédures sont différentes dans chaque commune. Ils ne sont plus dans leur loge mais les locataires peuvent les joindre à tout moment, par téléphone et email. Leurs coordonnées sont indiquées dans les immeubles.
Oui indéniablement. Il est notre porte-parole auprès des locataires. Je peux écrire dix notes de service sur le "vivre ensemble", si le gardien ne les porte pas, s’il ne les fait pas vivre, elles ne serviront à rien.
Au quotidien, les gardiens sont attentifs à leurs locataires. Il leur arrive d’appeler un résident qu’ils savent malades, de rappeler les dangers du monoxyde de carbone en hiver ou de les aider dans les relations avec le bailleur. Il est également le veilleur de notre équipe de conseillers sociaux pour leur faire savoir toute difficulté d’un locataire. Tout cela se fait sans procédure, il y a une vigilance innée de part et d’autre.

Nous nous appuyons donc sur notre réseau de gardiens pour communiquer et rappeler les gestes barrière, les règles du confinement notamment sur l’interdiction d’accès aux parcs et jardins. Les locataires sont globalement respectueux des règles. Le seul inconvénient du confinement est le bruit mais ce n’est pas propre aux logements sociaux. Dans tous les immeubles, le fait de rester chez soi avec ses enfants sans possibilité de sortie, engendre du bruit et donc des possibilités de conflit. Mais cela se règle dans la courtoisie dans la plupart des cas.
 
Il y a beaucoup de fantasmes autour du logement social. Il est associé à beaucoup d’adjectifs qu’il ne mérite pas ; tout n’est pas rose, mais tout n’est pas noir non plus. Les trois quarts de notre patrimoine est composé d’immeubles de 500 à 1 000 logements, le quotidien ne peut pas être le même que dans un lotissement de pavillons à la campagne mais les sources de désagréments sont les mêmes et surtout les solutions sont identiques, elles passent par la tolérance de l’autre qui se crée en se côtoyant régulièrement. Cela s’entretient tout au long de l’année grâce aux gardiens. Ils participent aux initiatives des habitants : la mise en place d’un jardin maraîcher, un atelier peinture de rue, une action de récupération des vieux vélos, etc. En temps ordinaire, il y a une grande solidarité entre les locataires, par exemple pour aider à monter une poussette dans les étages. Depuis quelques semaines, c’est pour faire des courses, ce sont des gestes simples de la vie courante finalement.

 

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