Benoît Hamon dans SMACL Infos
Publiée le 09/01/2012 -
''Les collectivités locales comme l'Etat ne doivent pas céder à l'idéologie du « moins-disant »''
Avec l’annonce, début septembre, d’une future loi concernant le secteur de l’économie sociale et solidaire, Benoit Hamon a soulevé enthousiasme et curiosité, notamment dans le mouvement mutualiste. Avec le franc-parler qui le caractérise, le nouveau ministre dessine, pour SMACL Infos, les contours du projet…
Vous souhaitez valoriser et développer le secteur de l’ESS. Estimez-vous que la France est en retard dans ce domaine ?
« La France n’est pas en retard car elle a non seulement une longue histoire, mais aussi une expérience forte et diversifiée de l’économie sociale et solidaire. Beaucoup de secteurs d’activité économique doivent leur force à la capacité d’innovation des organismes de l’ESS, et ceux-ci ont souvent été, grâce à leurs militants, des précurseurs dans leur domaine. Les mutuelles sont un bon exemple de cette riche histoire.»
Quels résultats souhaitez-vous obtenir une fois la loi votée et appliquée ?
« Je souhaite que la loi renforce les capacités d’action de ces organismes et entreprises, qu’elle assure que leur statut original ne soit pas discriminant par rapport à leurs concurrents, et qu’elle donne à ce secteur la reconnaissance publique qu’il mérite.»
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Avec l’annonce, début septembre, d’une future loi concernant le secteur de l’économie sociale et solidaire, Benoit Hamon a soulevé enthousiasme et curiosité, notamment dans le mouvement mutualiste. Avec le franc-parler qui le caractérise, le nouveau ministre dessine, pour SMACL Infos, les contours du projet…
Vous souhaitez valoriser et développer le secteur de l’ESS. Estimez-vous que la France est en retard dans ce domaine ?
« La France n’est pas en retard car elle a non seulement une longue histoire, mais aussi une expérience forte et diversifiée de l’économie sociale et solidaire. Beaucoup de secteurs d’activité économique doivent leur force à la capacité d’innovation des organismes de l’ESS, et ceux-ci ont souvent été, grâce à leurs militants, des précurseurs dans leur domaine. Les mutuelles sont un bon exemple de cette riche histoire.»
Quels résultats souhaitez-vous obtenir une fois la loi votée et appliquée ?
« Je souhaite que la loi renforce les capacités d’action de ces organismes et entreprises, qu’elle assure que leur statut original ne soit pas discriminant par rapport à leurs concurrents, et qu’elle donne à ce secteur la reconnaissance publique qu’il mérite.»
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